Nanomatériaux, gigaservices, microscasque, mégateuf… : pour traduire la démesure ou, au contrainte, la petitesse, de multiples mots ou marques commerciales utilisent les préfixes du système international d’unités.
La plupart de ces préfixes sont bien connus, d’autres moins ; mais à quoi correspondent-ils ?
En voici la liste, de l’infiniment grand à l’infiniment petit :
– yotta (Y), facteur par lequel est multiplié l’unité : 1024 , quadrillion (1991)
– zetta (Z), 1021, trilliard (1991)
– exa (E), 1018, trillion (1975)
– péta (P), 1015, billiard (1975)
– téra (T), 1012, billion (1960)
– giga (G), 109, milliard (1960)
– méga (M), 106, million (1960)
– kilo (k), 103, millier (1795)
– hecto (h), 102, centaine (1795)
– déca (da), 101, dizaine (1795)
– 100, un
– déci (d), 10-1, dixième (1795)
– centi (c), 10-2, centième (1795)
– milli (m), 10-3, millième (1795)
– micro (µ), 10-6, millionième (1960)
– nano (n), 10-9, milliardième (1960)
– pico (p), 10-12, billionième (1960)
– femto (f), 10-15, billiardième (1964)
– atto (a), 10-18, trillionième (1964)
– zepto (z), 10-21, trilliardième (1991)
– yocto (y), 10-24, quadrillionième (1991)
Vous pouvez ainsi renouveler vos expressions…
Si, par exemple, votre patron s’évertue à vous faire attendre « une microseconde », vous pourrez toujours lui dire que vous arrivez dans « une zeptominute ». Vous pouvez aussi proposer à votre client une « péta-affaire » pour un « yoctoprix »…